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Volume 16, numéro 12
Décembre 2001
Migraine et contraception
Par Dr Michel Aubé, M.D.
Lorsque vient le temps de considérer une contraception orale, deux questions doivent être posées : quelle sera linfluence possible des contraceptifs oraux (CO) sur la migraine et dans quelle mesure les contraceptifs oraux modifieront-ils le risque daccident vasculaire cérébral (AVC)? Dans cet article, lauteur traite des effets des CO sur la migraine et lAVC, et formule des recommandations thérapeutiques.
La toux : ce mal qui dérange
Par Dr Candide Trembly, M.D.
Vous lentendez très bien, trop bien. Depuis une heure, il tousse régulièrement et cela vous agace, car vous êtes incapable de vous concentrer. La toux est un symptôme qui dérange et qui devient socialement inacceptable; on na quà penser au cinéma, à un concert, au théâtre ou à un spectacle... une personne qui tousse est une personne qui dérange. Dans cet article, lauteure explique quelles sont les causes les plus fréquentes de la toux et comment la traiter.
Le trouble de la personalité limite : guide de survie pour lomnipraticien. Deuxième partie
Par Joanne Cyr, M.D., CSPQ, et Pierre David, M.D., CSPQ
Comme médecin, nous sommes tous susceptibles, un jour ou lautre, de nous sentir dépassés vis-à-vis la clientèle présentant un trouble de personnalité limite. Comment rester en relation daide avec ces patients qui nous en font voir de toutes les couleurs? Comment maintenir une attitude thérapeutique lorsque nous sommes envahis par la colère, limpuissance, lenvie de les rejeter ou au contraire de les surprotéger. Dans cette deuxième partie, les auteurs traitent des nouveaux modèles thérapeutiques et des principes généraux de traitement.
Les traumatismes crâniens. À quoi sattarder? Deuxième partie
Par Dr Mario Séguin, M.D., FRCSC
Les interventions thérapeutiques auxquelles nous avons recours dans le cas dun traumatisé crânien visent à prévenir les dommages secondaires au traumatisme, car elles ne peuvent rétablir les dommages primaires. Dans la deuxième partie de cet article, lauteur explique quelles sont ces interventions.
Rubriques
Les soins palliatifs
Nallez-vous pas vous asseoir docteur?
Quelques réflexions pour améliorer la communication avec vos patients.
Par Elizabeth J. Latimer, M.D., CCFP, FCFP
Cest arrivé il y a quelques jours à peine. Un patient ma présenté à sa famille : « Voici mon médecin, celle qui prend le temps de sasseoir pour me parler. Jaime ça ». Ces remarques mont amené à minterroger. Profitons-nous pleinement, en tant que médecin, de ce puissant outil quest le langage non verbal pour communiquer avec les patients et la famille? Dans le cas contraire, pourquoi?
Consultations en nutrition
Le lycopène : un antioxydant très puissant. Deuxième partie
Par Véronique Bernier, Dt.P., et Daniel Lavoie, Dt.P., M.Sc.
Voyons ses effets bénéfiques sur la santé. Qui ne voudrait pas prévenir le cancer ou les maladies cardiovasculaires? Probablement chacun dentre nous, car ce sont les maladies qui causent le décès du plus grand nombre de personnes au Canada. Pour maintenir une bonne santé, plusieurs facteurs doivent être pris en considération.
Tribune déthique
Par Me Michel T. Giroux
Témoin de Jéhovah à lurgence
Suivant le droit à linviolabilité énoncé dans notre législastion et le principe éthique dautonomie, la volonté du Témoin de Jéhovah majeur et apte qui refuse une transfusion sanguine doit être respectée. Il en va de même lorsque la personne concernée est inconsciente et se trouve dans une situation durgence médicale, tandis que sa volonté de ne pas être transfusée ne fait pas de doute.
Les soins au féminin
Par Marie-Soleil Wagner, M.D.
Le traitement médical des ménorragies
Les ménorragies sont habituellement définies comme un saignement de plus de 80 ml par cycle menstruel ou dune durée de plus de 7 jours.1 Ce problème touche 9 % à 30 % des femmes en âge de reproduction.2 Il représente la première cause danémie ferriprive dans ce groupe dâge.3 On estime quenviron 60 % des femmes avec des ménorragies subiront une hystérectomie dans les 5ans qui suivent le diagnostic.
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Volume 16, numéro 11
Novembre 2001
Articles
Le phénomène de Raynaud : mythes et réalités
Par Dr André Roussin, M.D., FRCPC
« Docteur, jai toujours les mains gelées! » Johanne, une jeune femme que vous suivez depuis quelques années, vous consulte, car, depuis peu, elle remarque que ses doigts sont souvent dune blancheur inquiétante après quelle ait jouet dans la neige avec ses enfants. Johanne souffre-t-elle dun phénomène de Raynaud? Si oui, comment savoir sil sagit dun phénomène de Raynaud primaire ou secondaire?
Le trouble de la personnalité limite : guide de survie pour lomnipraticien. Première partie
Par Joanne Cyr, M.D., CSPQ, et Pierre David, M.D., CSPQ
Les patients présentant un trouble de la personnalité limite font partie dune clientèle susceptible de nous faire sentir dépassés par la situation. Comment rester en relation daide avec ces patients qui nous en font voir de toutes les couleurs? Comment maintenir une attitude thérapeutique lorsque nous sommes envahis par la colère, limpuissance, lenvie de les rejeter ou au contraire de les surprotéger? Voilà tout un défi!
Les traumatismes crâniens. Première partie : à quoi sattarder?
Par Mario Séguin, M.D., FRCSC
Les traumatismes crâniens figurent en tête de liste des causes de mortalité chez les personnes âgées de moins de 45 ans. Inquiétant? Assurément, surtout que plusieurs personnes de votre entourage se situent dans ce groupe dâge : votre fils, sa femme et votre petite-fille adorée. Lincidence des traumatismes crâniens peut toutefois être améliorée si on modifie certains comportements. Comme le dit ladage populaire : «Mieux vaut prévenir que guérir ».
Lhyponatrémie : comment éviter des conséquences salées?
Par André Gougoux, M.D., FRCPC
Lhyponatrémie est le trouble électrolytique que lon rencontre le plus souvent chez les patients hospitalisés. En pratique, il est très important dévaluer si le patient hyponatrémique présente de ldème ou non ou au contraire des signes cliniques évidents de contraction volémique. Dans le présent article, lauteur traite des causes, de la présentation clinique et du traitement des différentes formes dhyponatrémie.
La maltraitance des enfants. Deuxième partie : des médecins sengagent
Par Jean Labbé, M.D., FRCPC
Comme nous lavons vu dans la première partie de cet article, la vie quotidienne était jadis un véritable cauchemar pour la plupart des enfants. Ce nest que tout récemment que la société sest sensibilisée à la maltraitance envers les enfants et que des moyens ont été pris pour identifier les victimes et les protéger.
Les maladies courantes de lépaule
Par Éric Renaud, M.D., M.Sc., FRCSC
Faux mouvement, fracture ou arthrose il sagit davoir déjà eu mal à lépaule pour comprendre jusquà quel point on lutilise tous les jours. Dans le présent article, lauteur présente des indices cliniques qui permettent de reconnaître certaines maladies courantes de lépaule, des évaluations paracliniques à faire et des traitements appropriés à chaque état.
Les traitements pharmacologiques du trouble bipolaire
Par Jean Leblanc, M.D., FRCPC, et Pablo Curras
Monsieur B., un patient âgé de 35 ans que vous suivez depuis plusieurs années pour des dépressions récurrentes entre dans votre bureau. Normalement, il a une allure austère, mais aujourdhui, il est en camisole et arbore un pendentif en or de façon ostentatoire. Dentrée de jeu, il vous annonce quil a pris une décision importante et quil veut que vous le référiez à une clinique de liposuccion, car il prévoit voyager partout dans le monde et veut bien paraître. Ce changement dattitude vous étonne vu la réserve habituelle de MonsieurB., de plus quil est loin dêtre obèse...
Savoir affronter la dépendance pathologique sans y rester accroché
Par Suzane Renaud, M.D., FRCPP, FAPA
Lusage populaire reconnaît depuis longtemps que certaines personnes souffrent de dépendance pathologique en utilisant les expressions « être dans les jupes de sa mère », « être toujours pendu aux basques de quelquun » ou encore « coller à quelquun ». De fait, le mot « dépendance » provient du latin de pendere, qui veut dire « se pendre », « saccrocher ». Les médecins ressentent parfois que certains patients saccrochent à eux
Cet article tente dexpliquer le pourquoi et le comment des patients dépendants.
Rubriques
Les soins palliatifs
Enseigner et apprendre les soins palliatifs :
un appel aux doyens des facultés de médecine
Par Elizabeth J. Latimer, M.D., CCFP, FCFP
Tous les médecins doivent avoir les connaissances et les compétences nécessaires pour traiter les patients atteints de maladies évolutives mortelles. Comment peut-on sassurer quils soient en mesure de le faire?
Consultations en nutrition
Le lycopène: un antioxydant très puissant.
Première partie partie
Par Véronique Bernier, Dt.P., et Daniel Lavoie, Dt.P., M.Sc.
Fontaine de Jouvence? Jeunesse éternelle? Les antioxydants peuvent-ils tenir toutes ces promesses? Probablement pas, mais ils valent certainement la peine quon sy intéresse, car leur effet préventif contre le cancer, les maladies cardiovasculaires et certaines maladies dégénératives chroniques se confirme au fur et à mesure que la recherche sur le sujet progresse.
Tribune déthique
La décision de vivre ou de mourir: bien y réfléchir
Par Me Michel T. Giroux
Une patiente du Dr Clinicos âgée de 41 ans et sans antécédents médicaux a été victime dun accident de la route et a subi une fracture de la colonne cervicale au niveau C5 avec une contusion médullaire grave au niveau de C5-C6. Elle présente une tétraplégie complète avec un niveau fonctionnel au niveau de C6 : pas de mouvement aux membres inférieurs et limitation marquée aux membres supérieurs. Le pronostic de récupération sur le plan moteur et sensitif est à toute fin pratique nul, compte tenu de la gravité de la lésion. Une chirurgie est effectuée pour fixer sa fracture cervicale. Trois jours après son arrivée à lhôpital, la patiente annonce au Dr Clinicos sa décision de retourner à domicile avec son mari dans les jours qui suivent et de cesser tout traitement, sachant quune complication fatale risque de se produire, puisque laccident est très récent. La patiente explique avoir déjà réfléchi à la qualité de vie quelle jugerait acceptable, advenant un événement comme laccident qui sest produit. Le frère et les deux surs de la patiente voient les choses autrement : ils pensent que cette décision est précipitée et que les soins doivent être maintenus. Ils exercent des pressions sur la patiente qui a manifesté au personnel quelle tient à décider par elle-même et quelle craint fortement quon lempêche de mettre en uvre sa décision. Les proches et plusieurs membres de léquipe soignante insistent aussi pour que le Dr Clinicos convainque la patiente de prolonger son séjour en centre hospitalier afin quelle continue à recevoir les meilleurs soins possible.
Les soins au féminin
Les antidépresseurs et la sexualité des femmes
Par Édouard Beltrami, M.D., FRCPC, et Gina Rubini, M.A.
Avant de comparer les effets négatifs de certains antidépresseurs sur la sexualité, il est important de savoir comment était la sexualité de la patiente avant la dépression et non avant la prise dantidépresseurs. En effet, la dépression, et surtout la dépression majeure, a comme critère diagnostique lanhédonie, un sentiment qui affecte beaucoup la sexualité.
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Volume 16, numéro 10
Octobre 2001
Articles
Les problèmes de santé reliés au travail de bureau : comment sy retrouver
Par Louis Patry, M.D., FRCPC, Martine Baillargeon, M.D., FRCSC, et Ghislaine Tougas, M.Sc., CCPE
Depuis la révolution industrielle, les changements technologiques et organisationnels ont bien souvent favorisé lexpression de différents problèmes de santé chez le personnel de bureau. Les ordinateurs sont devenus des outils incontournables dans le monde du travail et devant cette nouvelle réalité, il est essentiel dintégrer des mesures pouvant prévenir lapparition de symptômes reliés au travail de bureau ou le développement datteintes à la santé.
Le diagnostic de la maladie de Gilles de la Tourette : pas si sorcier que ça!
Par Albert Larbrisseau, M.D., FRCPC
Vous êtes omnipraticienne en région et avez une clientèle pédiatrique importante. De la salle dattente, vous entendez une toux rauque et persistante. Il sagit de Jacob, âgé de 9 ans, votre nouveau patient. Vous êtes surprise que sa mère ne lamène pas pour une bronchite. Elle vous explique quelle reconnaît chez son fils des tics quelle-même avait durant son adolescence. Vous constatez quelle est atteinte de la maladie de Gilles de la Tourette et que son fils ne présente pas une toux rebelle, mais bien un tic sonore. Que pouvez-vous faire pour aider Jacob?
Pourquoi les médecins naiment pas les gros?
Par Maurice Larocque, M.D.
« Je déteste traiter les gros. » Voilà un commentaire que jentends régulièrement de la part de médecins que je rencontre lors de sessions de formation médicale sur lobésité. Comme je mintéresse avec un plaisir renouvelé depuis 30 ans au traitement des personnes en surpoids, je me suis demandé quelles étaient les raisons qui justifiaient une telle position.
La maltraitance des enfants en Occident. Première partie : les horreurs du passé
Par Jean Labbé, M. D., FRCPC
Il ne se passe pas une semaine sans que les médias ne nous rapportent des situations denfants gravement négligés, agressés sexuellement, battus ou même tués, le plus souvent par des proches. Plusieurs ont limpression que la violence envers les enfants dans leur milieu familial connaît de nos jours des sommets inégalés. Est-ce vraiment le cas?
Le diagnostic de linsuffisance cardiaque par le médecin de famille : comment améliorer vos performances?
Par Louis Gabriel Latulippe, M.D., CCMFC, FCMFC, Céline Bordeleau, M.D., Patrick Charland, M.D., et Stéphane Maurice, M.D.
Selon des études épidémiologiques portant sur lincidence et la prévalence de linsuffisance cardiaque dans la population générale, dans environ un cas sur deux linsuffisance cardiaque nest pas diagnostiquée par le médecin de famille. Des 50 % restants, la moitié ne reçoivent pas un traitement optimal. La situation est encore plus ambiguë chez les femmes, les personnes âgées et les personnes obèses. Parmi les personnes traitées par leur médecin de famille pour une insuffisance cardiaque, la moitié nen seraient pas atteintes. En conséquence, tant le diagnostic que le traitement de linsuffisance cardiaque par les médecins de famille méritent dêtre analysés.
Les blessures musculaires : prévention, traitement et réadaptation
Par Pierre Frémont, M.D., Ph.D, et Claude Côté, Ph. D.
Vis-à-vis des blessures musculaires, la conduite clinique à adopter découle
des données obtenues à l'aide des modèles expérimentaux et des quelques études cliniques effectuées. Lutilité de lintervention clinique à la phase inflammatoire aiguë (repos relatif, cryothérapie, compression et élévation) est convenablement prouvée. Au-delà de ce traitement conservateur, les interventions thérapeutiques actuellement utilisées le sont sur la base de leur bénéfice symptomatologique et/ou théorique.
La chimioprévention du cancer colorectal
Par Marc Bradette, M.D., FRCPC, CSPQ
Le cancer colorectal demeure une des causes les plus importantes de mortalité et de morbidité au Canada. En fait, seul le cancer du poumon est actuellement une cause plus importante de mortalité par cancer. Le dépistage précoce, la recherche de sang dans les selles et lendoscopie demeurent les pierres angulaires du dépistage du cancer du côlon.
Lostéoporose, le lait et le cancer : pour voir clair dans la controverse
Par François Melançon, M.D.
On ne peut parler dostéoporose sans parler de lait et de produits laitiers. Sans le lait, lapport en calcium serait insuffisant et lostéoporose ferait des ravages. Pourtant, des données épidémiologiques prouvent le contraire : lostéoporose fait plus de dommages dans les pays où on consomme le plus de lait. Le lait est-il vraiment essentiel à une bonne santé ou est-il plutôt dangereux comme laffirment certains végétaliens?
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Volume 16, numéro 9
Septembre 2001
Articles
Les problèmes de santé reliés au travail de bureau : comment sy retrouver
Par Louis Patry, M.D., FRCPC, Martine Baillargeon, M.D., FRCSC, et Ghislaine Tougas, M.Sc., CCPE
Depuis la révolution industrielle, les changements technologiques et organisationnels ont bien souvent favorisé lexpression de différents problèmes de santé chez le personnel de bureau. Les ordinateurs sont devenus des outils incontournables dans le monde du travail et devant cette nouvelle réalité, il est essentiel dintégrer des mesures pouvant prévenir lapparition de symptômes reliés au travail de bureau ou le développement datteintes à la santé.
La thérapie cognitivo-comportementale
Deuxième partie : lexposition et la restructuration cognitive
Par Geneviève Bouthillier, M.D., Pierre Savard, M.D., Ph.D., FRCPC, Pascale Brillon, psychologue, et Michel J. Dugas, psychologue
Monsieur R. vous consulte, car le psychologue quil a rencontré pour son trouble danxiété, le trouvant un peu déprimé, lui a conseillé de demander lavis dun médecin qui pourrait évaluer la pertinence dune médication. Monsieur R. vous dit que le traitement quil recevra sera de la thérapie cognitivo-comportementale (TCC) qui mettra laccent sur ses pensées. Comment savoir si le traitement quil reçoit est de la TCC? Comment pourrez-vous aider ce patient dans son traitement tout en «travaillant dans le même sens» que le thérapeute?
Lostéoporose, les suppléments calciques, le lait et le cancer: pour voir clair dans la controverse
Première partie
Par François Melançon, M.D.
Au Canada, les fractures causées par lostéoporose sont la cause dun plus grand nombre de décès chez les femmes que les cancers du sein et des ovaires réunis. Les recommandations diététiques qui visent à augmenter lapport calcique nentraînent pas les résultats escomptés. Au contraire, et de façon paradoxale, deux très récentes études tirées de la Nurses Health Study démontrent que ce sont les personnes qui consomment le plus de lait qui souffrent le plus dostéoporose. Dautres études auraient établi un lien entre le lait et le cancer de la prostate et des ovaires, le diabète juvénile et la sclérose en plaques. Que penser? Aidons-nous vraiment nos patients?
La possession darmes à feu : quel est le rôle du médecin?
Par Jean-François Dorval, M.D., L.M.C.C., et Gilles Légaré, M.A., M.Sc.
Le 19 février dernier, la Sûreté du Québec reçoit un appel concernant un homme qui est allongé sur la route, à côté de son véhicule. Monsieur Jean Dupont (nom fictif) a été retrouvé, sans vie, un fusil de calibre 12 près de lui. Il venait de recevoir son congé du centre où il avait été hospitalisé pour une dépression majeure. Monsieur Dupont était âgé de 42 ans et souffrait de dépressions majeures récurrentes depuis une dizaine dannées. La Sûreté du Québec a retrouvé à son domicile une armoire contenant quatre autres armes à feu.
Lhypertension artérielle est-elle une maladie de lendothélium?
Par Louis Laplante, M.D.
La genèse de lhypertension artérielle a fait lobjet de multiples publications et de plusieurs hypothèses depuis les 70 dernières années. Récemment, on a soulevé lhypothèse que lhypertension artérielle pourrait être le résultat dune dysfonction endothéliale. Dans cet article, nous verrons ce qui sous-tend cette assertion.
Les antagonistes du facteur onconécrosant dans le traitement de la polyarthrite rhumatoïde
Par Boulos Haraoui, M.D., FRCPC
La polyarthrite rhumatoïde est une maladie systémique inflammatoire touchant principalement les articulations. Les observations des dernières années ont stimulé la recherche de nouvelles approches thérapeutiques pouvant non seulement améliorer la composante inflammatoire, mais aussi arrêter la progression de la destruction articulaire et ainsi réduire la lourde morbidité et, indirectement, la mortalité associées.
La pharmacologie des aminosides
Par Abdelwahab Omri, Ph.D., et Madeleine Ravaoarinoro, Ph.D.
En dépit de la création de nouvelles molécules antimicrobiennes efficaces, les aminosides demeurent des agents antimicrobiens de choix dans larsenal thérapeutique, surtout dans le traitement dinfections graves, malgré leur risque de toxicité et la résistance microbienne toujours plus grande quils engendrent.
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Volume 16, numéro 8
Août 2001
Articles
La grossesse l'adolescence
Un soutien qui est loin dêtre à létat embryonnaire!
Par Suzette Fortin, M.D., FRCSC
Plus de la moitié des adolescents sont sexuellement actifs avant la fin du secondaire. Ce comportement sexuel précoce est un bon indicateur de la prédiction des grossesses survenant à ladolescence. Bien connaître les ressources disponibles est un atout qui aidera le clinicien à bien diriger et à soutenir adéquatement ladolescente à tous les égards pendant une période des plus déstabilisantes de sa vie.
La thérapie cognitivo-comportementale
Première partie : trois outils pratiques à utiliser au bureau
Par Geneviève Bouthillier, M.D., Pierre Savard, M.D., Ph.D., FRCPC, Pascale Brillon, Ph.D., et Michel J. Dugas, Ph.D.
Existe-t-il des moyens simples et efficaces pour aider un patient souffrant dun trouble anxieux, dune dépression, dune dysthymie, dun trouble dadaptation ou dun isolement social chronique dans le peu de temps souvent alloué pour une consultation en bureau? Sans prétendre répondre parfaitement à cette question, ni aux besoins plus spécifiques de certains de ces patients, la première partie de cet article vous propose trois outils de thérapie cognitivo-comportementale simples, efficaces et très utiles en bureau : la psychoéducation, le registre des activités quotidiennes et la résolution de problème.
Les maladies du système locomoteur : les avantages de lutilisation du modèle biologique en pratique médicale
Troisième partie
Par Jacques A. Duranceau, M.D., FRCPC
Les problèmes de chronicité rencontrés dans le traitement des maladies du système locomoteur sont souvent reliés à une déficience dans lintervention de première ligne. Une bonne synthèse de la sémiologie du système locomoteur combinée à une meilleure compréhension du modèle biologique pourrait réduire le taux de semi-chronicité (trois à six mois) et de chronicité (plus de six mois) chez nos patients.
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Volume 16, numéro 7
Juillet 2001
Articles
Les eczémas : des entités distinctes à ne pas confondre
Par Christian Lefebvre, M.D., FRCPC
«Eczéma» est un terme descriptif qui permet de classifier une éruption cutanée dans une catégorie de maladies cutanées. Le clinicien évitera de se contenter dun diagnostic deczéma, mais essaiera plutôt de le caractériser pour en arriver à une entité distincte sur le plan physiopathologique. Le traitement sera ainsi facilité et le pronostic, précisé.
Les adolescents et le tabagisme
Deuxième partie : Comment aider les adolescents à «écraser»?
par Lucie Rochefort, M.D., CCFP, et Johanne Harvey, M.D., M.P.H., FRCPC
La cigarette représente un style, un moyen déchange, un symbole dappartenance que ladolescent peut utiliser comme stratégie pour affronter lanxiété et les problèmes. On comprend donc pourquoi à ladolescence la tentation de commencer à fumer est forte. La consommation semble toujours pousser plus à la consommation. Rappelons-nous que nous avons un rôle à jouer dans ce cycle de la consommation tabagique.
La nutrition à lheure des rythmes biologiques
par Louise Thibault, Ph.D.
À limage de notre environnement où rien nest constant, nous ne fonctionnons pas de façon simple, linéaire, mais plutôt de façon rythmique. Dailleurs, certaines perturbations de lenvironnement modulent nos rythmes biologiques. Dans cet article, lauteure explique comment le comportement alimentaire influence les rythmes biologiques.
Confrontation du modèle biologique de guérison des tissus mous du système locomoteur à la littérature scientifique
Deuxième partie
par Jacques A. Duranceau, M.D., FRCPC
Face à labsence de preuves scientifiques dans la majorité des études touchant le système locomoteur, les consensus multidisciplinaires constituent bien souvent les meilleures données fournies aux cliniciens. Tel est le cas pour le temps de guérison des tissus mous dans les lésions du système locomoteur. Il ne faut pas sous-estimer la valeur scientifique des données obtenues parce que lexpérimentation a été faite chez lanimal; celle-ci est à la base des interventions cliniques pour tous les autres systèmes de lorganisme.
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Volume 16, numéro 5
Juin 2001
Articles
La maladie de Ménière : mise à jour sur le diagnostic et le traitement
Par Jamie M. Rappaport, M.D., FRCSC, et Samer Fakhri, M.D.
La maladie de Ménière constitue bien souvent un diagnostic délimination et il est assez facile de poser celui-ci lorsque les quatre critères classiques sont présents. Malheureusement, il ne sagit pas toujours de symptômes liés à la maladie de Ménière; dautres affections peuvent produire des signes cliniques semblables à ceux de la maladie de Ménière. Le but de cet article est de permettre aux médecins de bien diagnostiquer cette maladie invalidante.
Regard sur lapparence et les modes corporelles à ladolescence
Par Danielle Marcoux, M.D., FRCPC, FAAD
Les adolescents accordent beaucoup dimportance à leur apparence qui témoignera de leur identité et de leur désir de plaire à leurs semblables. Certaines pratiques à la mode adoptées par les adolescents comportent des risques pour la santé qui doivent être connus des médecins.
Pourquoi les adolescents deviennent-ils si «accros»?
Les adolescents et le tabagisme : première partie
Par Johanne Harvey, M.D., M.P.H., FRCPC, et Lucie Rochefort, M.D., CCFP
En sachant que lon retrouve 43 substances reconnues cancérigènes et plus de 4000 substances actives dans la cigarette et ses dérivés, il nest pas étonnant dapprendre que le tabagisme constitue la principale cause de décès prématurés dans notre société. La nicotine possède un pouvoir daccoutumance très puissant : milligramme pour milligramme, il est 10 fois plus important que celui de lhéroïne. Pourquoi les adolescents sont-ils si «accros» et ceci, de plus en plus tôt?
Les maladies du système locomoteur : la guérison des tissus mous
Première partie
Par Jacques A. Duranceau, M.D., FRCPC
Les difficultés que lon éprouve actuellement dans le traitement des différentes maladies du système locomoteur tiennent moins de la rareté du matériel scientifique de base que de luniformisation de ce matériel et de labsence de consensus professionnel quant à linterprétation des données cliniques.
Les troubles de comportement des jeunes : comprendre et aider les parents
Par Jean-Jacques Breton M.D., M.Sc., et Nicole Smolla, Ph.D.
Les études sur la santé mentale des jeunes dans la population générale démontrent que les omnipraticiens et les pédiatres sont les professionnels les plus consultés par les parents à lextérieur du milieu scolaire pour les troubles de comportement de leurs jeunes. Le but de cet article est daméliorer les connaissances et les habiletés du médecin de première ligne pour lui permettre de mieux guider les parents de jeunes ayant des troubles de comportement.
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Volume 16, numéro 5
Mai 2001
Articles
La combinaison des traitements médicamenteux et des produits naturels... est-ce possible?
Par Denis Rochette, M.D.
«Cest naturel, docteur, ça ne peut pas me faire de tort!» Cette tirade populaire que les médecins ont entendu mille fois constitue une croyance bien ancrée dans lesprit de plusieurs de nos patients. Lauteur nous propose de mieux sinformer sur les produits naturels et leurs interactions possibles avec les traitements médicamenteux pour être en mesure de bien répondre aux questions qui nous sont posées.
Que faire pour ce nouveau patient atteint de la maladie de Parkinson?
Par Michel Panisset, M.D., et Marie-Josée Fortin, infirmière
Depuis maintenant six mois, votre patient âgé de 40 ans, père de deux enfants et pratiquant plusieurs sports dune façon régulière, a remarqué lapparition dun tremblement sporadique de son bras droit, associé à un manque de dextérité particulièrement évident lorsquil travaille à lordinateur. Depuis que les Michael J. Fox, Pierre Elliott Trudeau, Janet Reno, le Pape Jean-Paul II et Muhammad Ali ont déclaré être atteints de la maladie de Parkinson, votre patient craint den souffrir aussi
La phobie scolaire... ou quand lécole devient un enfer
Par Martin Gignac, M.D., et Patricia Garel, M.D.
Votre clinique déborde et voilà quune mère vous consulte pour un problème qui ne vous apparaît pas demblée médical : son fils, que vous avez soigneusement examiné la semaine passée pour des douleurs abdominales, refuse de retourner à lécole après quelques jours dabsence
Vous évoquez un problème de phobie scolaire. Cette situation relève-t-elle de votre savoir-faire?
Les infections entériques à E. coli O157:H7
Diagnostic et traitement
Deuxième partie
Par Grégoire E. Noël, M.D., M.Sc., FACTM, et Marie-Hélène Aubé, M.D.
Les infections entériques à Escherichia coli (E. coli) O157:H7 sont de plus en plus fréquentes et se manifestent parfois sous forme dépidémies entraînant des complications de gravité variable et souvent imprévisibles. La reconnaissance de la maladie axée sur des critères cliniques, épidémiologiques et biologiques permettra de guider et de conseiller les personnes infectées, et voire leur sauver la vie. Cette deuxième partie traite du diagnostic et du traitement des infections à E. coli O157:H7
Les régimes miracles
Grosses promesses, maigres résultats
Par François Melançon, M.D.
Lobésité est beaucoup plus quun problème cosmétique. Ses multiples comorbidités rendent essentiel son traitement énergique. Toutefois, ce traitement est extrêmement frustrant pour le clinicien, qui voit trop souvent ses patients devenir victimes de lindustrie de la perte de poids et reprendre aussi vite le poids quils perdent. Lauteur donne son opinion sur les différents moyens employés pour perdre du poids.
Ces adolescents coupables de violence
ou quand les mots ne suffisent plus à exprimer les maux
Par Chantal Fredette, M.Sc en criminologie
Nous connaissons les bouleversements que vivent les adolescents avant datteindre lâge adulte. Une période de fragilité, de conflits difficiles à gérer, de transformations corporelles et psychologiques parfois vécues, pour certains, comme de véritables traumatismes, où les coups peuvent prendre la place des mots.
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Volume 16, numéro 4
Avril 2001
Articles
La rhinite allergique ou quand fleur ne rime plus avec bonheur
Par Jean-François Leroux, M.D., Martin Desrosiers, M.D., et Martin Blaquière, M.D., FRCPC
Avec le retour des beaux jours, il ny a pas que les fleurs qui font leur réapparition : les allergies aussi. Et en cette période de lannée, «fleur» ne rime pas toujours avec «bonheur» pour les personnes qui souffrent dallergie. Au moins 20 % de la population des pays industrialisés souffrent de rhinite allergique et cette prévalence est à la hausse.
Les infections entériques à E. coli O157:H7
Manifestations et complications
Première partie
Par Marie-Hélène Aubé, M.D., et Grégoire E. Noël, M.D., M.Sc., FACTM
Les infections entériques à Escherichia coli (E. coli) O157:H7 sont de plus en plus fréquentes et se manifestent parfois sous formes dépidémies entraînant des complications de gravité variable et souvent imprévisibles. La reconnaissance de la maladie axée sur des critères cliniques, épidémiologiques et biologiques permettra de guider et de conseiller les personnes infectées, et voire même de leur sauver la vie. Cette première partie traite entre autres de la transmission de E. coli O157:H7 et des aspects cliniques des infections associées à cette bactérie.
Le traitement de la bronchiolite chez lenfant : mise à jour
Par Jean Turgeon, M.D., FRCPC, et Marc H. Lebel, M.D., FRCPC
Malgré la très bonne connaissance que nous avons de ses causes, de son épidémiologie et de sa physiopathologie, la bronchiolite demeure, à elle seule, la cause la plus importante de morbidité respiratoire chez lenfant. Les auteurs présentent les mesures de support et de traitement de même que les moyens de prévention de cette maladie.
Les symptômes psychotiques chez les personnes âgées
Considérations cliniques et pharmacothérapie antipsychotique
Par Roy Turner, M.D., RIII, et Raymond Tempier, M.D., M.Sc., FRCPC, CSPQ
Les symptômes psychotiques sont relativement fréquents chez les personnes âgées. Comme la plupart des personnes âgées sont déjà suivies par un médecin quand les symptômes psychotiques apparaissent, les médecins généralistes et les spécialistes non psychiatres sont souvent les premiers à diagnostiquer et à traiter des symptômes psychotiques.
Le cancer de la vessie
Approche diagnostique et thérapeutique
Par Fred Saad, M.D., FRCSC, et Robert Sabbagh, M.D.
Le cancer de la vessie est une maladie fréquente qui peut être presque bénigne ou être agressive et évoluer rapidement. Lapproche thérapeutique varie du simple traitement local et endoscopique à la chirurgie radicale et à la chimiothérapie. La connaissance des différentes facettes de cette maladie permet de mieux déterminer les mesures à prendre dans chaque cas de cancer de la vessie.
Quoi faire avant, pendant et après une chirurgie cardiaque
Par Patrick Limoges, M.D., FRCPC, et Jean-François Hardy, M.D., FRCPC
Lanesthésie ne consite pas seulement à maintenir le patient insconcient pendant une chirurgie. Elle consiste en lanalgésie, en lhémostase physiologique et en un relâchement musculaire sil est requis. Les auteurs présentent trois des plus importants progrès touchant le monitorage périopératoire, les stratégies dépargne sanguine et le suivi accéléré des patients.
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Volume 16, numéro 3
Mars 2001
Articles
LOtite du nageur
Une infection fréquente à ne pas négliger
Par Yannick G. Amar, M.D., et Ted L. Tewfik, M.D., FRCSC
Lotite externe survient lorsque le rôle protecteur du cérumen est perturbé. Lune des causes de perturbation les plus fréquentes est lorsque le conduit auditif externe est mouillé et quil y a macération; cest pourquoi on lappelle l«otite du nageur». Même sil sagit dune infection très fréquente, elle nest pas toujours bénigne. Les auteurs présentent les traitements en fonction de la gravité de linfection.
Linfection fongique du cuir chevelu :
Comment sen débarrasser
Par Dominique Hanna, et Afchine Hatami, M.D., FRCPC
Le tinea capitis, ou teigne de tête, est une infection fongique du cuir chevelu qui touche environ de 3 % à 8 % des enfants nord-américains. Trop souvent, le traitement nest pas optimal et même sil sagit dune infection bénigne, elle peut occasionner entre autres complications une surinfection bactérienne et une alopécie cicactricielle.
Le vieillissement et la qualité de vie :
Une question de prévention
Par Marie-Jeanne Kergoat, M.D., FCPPC, CSPQ
En moyenne, la fin de la vie est précédée par 10 ans de qualité de vie altérée.
Le but du présent article est de conscientiser les médecins au rôle que chacun peut jouer dans la compression de la morbidité chez les personnes âgées à laide de diverses actions de prévention appliquées de la bonne façon et au moment opportun. Lauteure se base sur les normes de prévention issues des recommandations du Groupe de travail canadien sur lexamen médical périodique. En moyenne, la fin de la vie est précédée par 10 ans de qualité de vie altérée. Le but du présent article est de conscientiser les médecins au rôle que chacun peut jouer dans la compression de la morbidité chez les personnes âgées à laide de diverses actions de prévention appliquées de la bonne façon et au moment opportun. Lauteure se base sur les normes de prévention issues des recommandations du Groupe de travail canadien sur lexamen médical périodique.
Lalcool et ses bienfaits sur la santé
Joindre lutile à lagréable
Par François Melançon, M.D.
Les amoureux du vin souffriraient moins de maladie cardiovasculaire que les personnes qui nen boivent pas ou que celles qui consomment dautres types dalcools. Cela est vrai même pour les Français qui pourtant font bonne chère. Cest le paradoxe français! Comment sexplique ce phénomène? Quelles sont les substances qui procurent au vin ses effets cardioprotecteurs et ses autres effets bénéfiques?
Les glomérulopathies
Les classifier pour mieux les comprendre
Par Louis Laplante, M.D., FRCPC
Dans cet article, lauteur propose une classification dirigée vers la compréhension et lapprentissage clinique de la saisie des problèmes de glomérulopathies. Il sagit donc plus dun outil dapprentissage que dune classification purement énumérative des glomérulopathies.
La crise hypertensive : sauriez-vous la reconnaître?
Deuxième partie : le traitement
Par Luc Lanthier, M.D., FRCPC, et Danielle Pilon, M.D., M.Sc., FRCPC
La crise hypertensive est une affection rencontrée principalement par les médecins de première ligne, aussi bien à lurgence quen clinique. De nombreux médicaments efficaces existent aujourdhui, ce qui contribue à diminuer grandement la morbidité associée à cette affection. Cette deuxième partie porte sur le traitement de la crise hypertensive.
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